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Le gin est un spiritueux dont la base est un alcool neutre aromatisé principalement par la baie de genièvre.
L’histoire des Gins du Royaume-Uni remonte au 17ème siècle, lorsque la Hollande, qui était alors le principal producteur de genièvre, une boisson spiritueuse aromatisée avec des baies de genièvre, était en guerre avec l’Angleterre. Les Anglais ont donc commencé à chercher des alternatives locales au genièvre hollandais.
C’est ainsi que les gins du Royaume-Uni est né, fabriqué à partir d’un alcool neutre distillé avec des baies de genièvre et d’autres herbes et épices.
Donc au 18ème siècle, le gin est devenu très populaire auprès des classes ouvrières de Londres, où il était souvent consommé dans des échoppes de rue appelées « gin joints ». La surconsommation de gin a conduit à une crise de santé publique, connue sous le nom de « Gin Craze », qui a finalement conduit le gouvernement britannique à légiférer pour limiter la production et la vente de gin.
Au fil du temps, la qualité et la réputation du gin anglais se sont améliorées, et aujourd’hui, il est considéré comme l’un des meilleurs gins du monde, avec une variété de styles et de marques disponibles pour les consommateurs
Au début du XVIllème siècle, lorsque les Gins du Royaume-Uni devienne populaire auprès de la classe ouvrière britannique, plus précisément à Londres, une épidémie d’ivresses extrêmes accompagna cette popularité suivie de près par une indignation morale du peuple et une série de mesures législatives pour contrôler ce phénomène. Cette période est appelée « Gin Craze » ou « la folie du gin ».
Ainsi autrefois, lors des conflis entre la France et la Grande. Bretagne, l’importation du brandy français est restreinte sur le territoire britannique. Pour combler le manque, le peuple se tourne vers le gin entrainant ainsi cette folie, en 1730, Londres comptait plus de 7000 magasins de gin qui écoulés 37 milions de litres de gin par an.
Un évènement va signer la fin de cette folie : en 1734, une femme étrangle son fils de 2 ans et vend ses vêtements pour acheter … du gin. Pour contrôler cette folie du gin, le gouvernement met en place le Gin Act en 1751, un projet de lois complet pour contrôler tout ce qui tourne autour du gin : vente, consommation, import, export …
Une marque de gin a été commercialisé pour rendre hommage à cette période et cette histoire : Gin Lane 1751 (Découvrez au sein du coffret Les Gins du Royaume-Uni, la version Gin Lane 1751 Old Tom).
Les Gins du Royaume-Uni sont longue histoire au Palais Royal anglais. En effet, la famille royale britannique a une tradition de consommation de gin qui remonte à plusieurs siècles. Au XVIIIe siècle, le gin était très populaire en Grande-Bretagne et a été associé à la classe ouvrière. Cependant, la famille royale a également apprécié cette boisson et a contribué à sa popularité. Selon certaines sources, le roi George III, qui a régné de 1760 à 1820, était un grand amateur de gin et de tonic.
Il est dit qu’il a contribué à populariser la boisson en encourageant sa consommation parmi les membres de la cour royale. Au fil des ans, de nombreuses marques de gin ont été créées en l’honneur de la famille royale britannique. Par exemple, la marque de gin « Royal Collection Trust » a été créée pour célébrer le jubilé de diamant de la reine Élisabeth II en 2012. Aujourd’hui, le gin est toujours très populaire au Palais Royal anglais et est souvent servi lors de cérémonies officielles et de réceptions.
La famille royale a également été impliquée dans la création de certaines marques de gin, comme la marque de gin « Kensington Palace Gin », qui a été créée pour célébrer le mariage du prince Harry et de Meghan Markle en 2018.
La reine Elisabeth Il était une grande amatrice des Gins du Royaume-Uni. Peut-être avait-elle pris goût à ce spiritueux à force de voir sa mère consommer ce breuvage ? La reine Elisabeth était connu pour consommer un cocktail au gin tous les jours avant le déjeuner : Gin et Dubonnet (apéritif sucré et aromatisé à base de vin) avec une tranche de citron, sur glace. Puis elle terminait son repas avec un Dry Martini.
L’histoire du gin tonic remonte à l’époque où les colons britanniques étaient en Inde.
À cette époque, la quinine, une substance qui provient de l’écorce de l’arbre à fièvre, était utilisée pour traiter le paludisme en Inde. Les soldats britanniques et les colons en Inde ont commencé à boire du tonic pour prévenir la maladie, mais le goût amer était difficile à supporter.
Pour rendre le goût du tonic plus agréable, les soldats ont commencé à ajouter du gin et de la lime. Cette combinaison est rapidement devenue populaire et est devenue une boisson emblématique de la culture britannique.
Le gin tonic a continué à gagner en popularité dans les années 1800, lorsque le gin a été produit en masse en Angleterre. De nos jours, le gin tonic est considéré comme un cocktail classique et est souvent servi dans les bars et les restaurants du monde entier.
Pour obtenir une bonne base de gin, il faut mélanger des céréales séchées et préparées (mais en flocons ou malt de blé par exemple) avec de l’eau et de la levure. Ensuite, le mélange est chauffé et remué, c’est le brassage. Le mélange final s’appelle « moût de gin ».
Pour l’étape de la fermentation, le moût de gin est stocké plusieurs semaines afin de le faire complètement fermenter.
C’est au cours de cette étape que les composants se décomposent et produisent un alcool simple et naturel appelé il éthanol ».
Ajout d’eau : L’alcool ainsi obtenu est ensuite dilué avec de l’eau pour obtenir le pourcentage d’alcool souhaité.
La distillation est un procédé qui purifie le moût de gin en chauffant et en récoltant les vapeurs lorsqu’elle se reconditionne en liquide. On obtient ainsi l’alcool neutre dès la 1ère distillation. Ensuite vient l’ajout des botaniques et surtout de la baie de genièvre indispensable pour l’élaboration d’un gin.
PAR INFUSION (2EME DISTILLATION) : On place dans l’alambic au-dessus de l’alcool une poche en coton (presque comme une tisane) qui contient les différents arômes souhaités pour le gin (coriandre, romarin, poivre…). Cela permet que la vapeur d’alcool s’imprègne des arômes.
Et aprés avoir obtenu le produit souhaité, le gin est dillué jusqu’a obtenir la teneur en alcool souhaité C’est à cette étape que les distillateurs peuvent encore y ajouter quelques arômes sans passer par une nouvelle distillation (les gins aromatisés).
Le gin du royaume-Uni est souvent considéré comme l’un des meilleurs gins du monde, et il existe plusieurs styles de gin anglais qui se distinguent par leurs arômes, leur saveur et leur processus de fabrication. Voici quelques-uns des styles de gin anglais les plus populaires :
C’est un gin distillé dans lequel aucun élément aromatisant ou colorant n’est ajouté après sa distillation. Seul un ajout de sucre est toléré (limité à 0,1 g/litre). Lorsqu’un London gin ne contient pas de sucre, il s’agit d’un LONDON DRY GIN (Dry = Sec). « London » correspond à une méthode de production, même si ce sont bien les anglais qui lui ont donné naissance, aujourd’hui c’est un style qui peut être produit dans le monde.
C’est le fait d’aromatiser un alcool neutre avec un concentré d’arômes de gin, « cold compounding ») en anglais. Cela peut aussi être réalisée avec des essences naturelles (ou artificielles) de baies de genièvre. Il n’est donc pas question de redistillation, ni d’ajouter des botaniques.
AU XIXème siècle, les gins étaient conservés et transportés en fûts. Ils héritaient donc d’une jolie couleur et d’un profil légèrement boisé Ces dernières années ce procédé a été réadapté par le vieillissement via différents types de fûts.
Ce style est obtenu par macération de prunelles (le fruit du prunellier) dans le gin avec addition de sucre. Les prunelles sont généralement cueillies après les premières gelées, ce qui diminue leurs astringences et leurs âpretés. L’ensemble nécessite minimum 3 mois de repos dans un endroit frais et sec avant leurs utilisations.
Recette d’Angleterre datant du XVille siècle, doux et légèrement plus sucré que le London Dry. Il doit son nom aux chats noirs présents sur les enseignes des bars clandestins pendant la prohibition. Le gouvernement anglais a tenté de diminuer la production de gin, menant ainsi le marché à se développer « au noir».
Aujourd’hui, vous pouvez apercevoir sur la plupart des bouteilles de Old Tom Gin, un chat noir en hommage à l’origine de son nom.
Le Pays de Galles compte 7 distilleries de gin. Certaines sont au cœur d’un centre urbain, d’autres sont éloignées. Le gin gallois est souvent produit à partir de plantes et d’herbes locales, ce qui lui confère un goût unique. Par exemple, le gin Aber Falls utilise des baies de genièvre cueillies dans les montagnes de Snowdonia, tandis que le gin Dyfi Distillery utilise des plantessauvages cueillies à la main dans la région de la vallée de la Dyfi
Aujourd’hui, l’Écosse est le plus gros producteur de gin des Royaume-Uni, devant l’Angleterre.. En Écosse, le gin est produit par plusieurs distilleries, certaines d’entre elles étant très réputées. L’une des plus célèbres distilleries de gin écossaise est la distillerie Hendrick’s connue pour son gin artisanal, qui utilise des ingrédients inhabituels tels que le concombre et la rose. Le gin écossais est souvent élaboré à partir d’ingrédients locaux, tels que les baies de genièvre, qui poussent abondamment en Écosse, ainsi que d’autres plantes et herbes qui sont utilisées pour ajouter des saveurs complexes et délicieuses.
Beaucoup connaissent les London Dry Gin, même si l’Angleterre a popularisé ce style, aujourd’hui il peut être fabriqué partout selon une méthode spécifique. Aujourd’hui, Londres compte 24 distilleries de gin. La plus ancienne distillerie toujours en activité est Black Friars Distillery. Le gin est devenu plus sophistiqué et a gagné en popularité auprès des classes supérieures. Aujourd’hui, le gin est une boisson très appréciée en Angleterre, où il est souvent consommé sous forme de gin tonic ou mélangé à d’autres boissons dans des cocktails. L’Angleterre est également connue pour produire certains des meilleurs gins du monde, avec des marques telles que Bombay Sapphire, Tanqueray, Hendrick’s et Beefeater.
L’histoire du gin irlandais remonte à 1793 lorsque le gin sec de Cork a été lancé pour la lère fois. A l’époque, de nombreuses distilleries se lancent dans la production de gin en attendant que leurs whiskies mûrissent. De nos jours, le gin est le spiritueux qui connaît la croissance la plus rapide parmi les consommateurs irlandais. Bien que l’Irlande soit plus connue pour sa production de whisky, il existe également une tradition de production de gin en Irlande. Le gin irlandais est fabriqué à partir de différentes plantes aromatiques, notamment le genièvre, la coriandre, le zeste d’orange et d’autres ingrédients botaniques. La production de gin en Irlande a connu une résurgence ces dernières années, avec de nouvelles marques apparaissant sur le marché. Certaines de ces marques sont fabriquées à partir de plantes et d’herbes irlandaises spécifiques, donnant un goût unique au gin.
Aujourd’hui, le gin britannique est le plus apprécié dans le monde entier est souvent considéré comme étant de très haute qualité en raison de l’utilisation de méthodes traditionnelles de production et de l’utilisation d’ingrédients de qualité supérieure. Au Royaume-Uni on peut trouver les gins les plus appréciés et les plus consommés dans le monde entier.
La Grande-Bretagne est considérée comme l’un des berceaux du gin Le gin britannique est réputé pour son goût complexe et raffiné, ainsi que pour la variété de styles et de saveurs qu’il offre. De nombreuses marques de gin britanniques utilisent des ingrédients locaux pour créer des gins uniques qui reflètent la culture et la tradition britanniques. Le genièvre reste l’ingrédient de base, mais d’autres plantes et épices, tels que l’angélique, la coriandre, le citron et l’orange, concombre peuvent également être utilisés pour ajouter de la complexité et de la saveur. En somme, le gin du Royaume-Uni continue d’être un choix populaire et de haute qualité pour les amateurs de gin du monde entier.
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