Le rhum est une eau-de-vie produite à partir de la canne à sucre.
En français, c’est avec l’orthographe anglaise « rum » que le mot a d’abord été utilisé. Plusieurs étymologistes relatent voir l’origine du mot « rum » dans les mots anglais « rumbullion » et « rumbustion », qui signifie respectivement « tumulte » et « tapage ».
S. Morevood, un étymologiste anglais, avait proposé que le mot « rum » pourrait venir du mot « saccharum », qui veut dire sucre. D’autres ont essayé de trouver une cohérence avec le mot français « arôme » et suggèrent qu’il en aurait dérivé phonétiquement.
À priori originaire de Nouvelle-Guinée, la canne à sucre (originaire d’Asie) ne se développe que dans les pays chauds. Les espagnols l’ont introduite sur le nouveau continent. La Barbade, considérée comme le berceau du rhum, abrite encore la plus vieille distillerie toujours en activité. La première production de rhum remonte au moins au XVIIe siècle.
Au cours de l’histoire, le rhum a changé plusieurs fois de nom. De plus, avec les guerres et la rareté des sources écrites de l’époque, il est difficile de savoir qui a réellement inventé le rhum. Néanmoins, une île se démarque dans l’histoire. Colonisée par les Anglais en 1627, la Barbade est considérée comme le berceau de la culture de la canne à sucre, et par la suite, du rhum.
Mais comment le prouver ?
En 1651, Richard Ligon, un réfugié anglais exilé sur l’île écrivit « Le rhum est une liqueur chaude, infernale et terrible faite de canne à sucre distillée ». Le plus vieil acte de propriété d’une distillerie date de 1703, avec comme localisation la Barbade. L’île était également le premier producteur de sucre des Caraïbes en 1709.
À première vue, deux éléments sont à l’origine de la naissance du rhum : l’histoire du sucre et celle des esclaves. En effet, pendant très longtemps, le sucre était produit à partir de canne à sucre récoltée par les esclaves.
Il est triste mais réaliste de dire que sans eux, le rhum n’aurait peut-être jamais vu le jour. Les conditions de travail dans les champs étant tellement dures, les propriétaires ont rapidement imposé ces tâches aux esclaves déportés d’Afrique, souvent préférés par les colons à la population locale.
Lors du processus qui consiste à extraire le jus sucré de la canne à sucre puis à le chauffer pour obtenir le sucre brut, on s’est rapidement rendu compte qu’un sous-produit liquide se formait : la mélasse. Les esclaves travaillant dans les plantations, ont découvert qu’après avoir laissé ce liquide quelque temps au repos, celui-ci fermentait naturellement pour produire une boisson alcoolisée. Après plusieurs expérimentations, ce liquide fermenté a été distillé, et c’est ainsi qu’est né le premier rhum.
Pour commencer, le rhum (qui est l’orthographe la plus connue) est utilisé en Guadeloupe, à Haïti, en Martinique, sur l’île de Marie-Galante et à la Réunion. Sur ces îles de tradition française, la majorité des rhums qui y sont produits sont des rhums agricoles.
Le rhum agricole est produit à partir de la distillation directe du pur jus de canne. Seuls certains territoires reconnus en Europe peuvent prétendre à l’appellation « Rhum agricole » (majoritairement ceux des Antilles françaises), les autres territoires non reconnus devront être labellisés « Rhum pur jus de canne ».
Aujourd’hui, la Martinique est le seul département français d’outre-mer à avoir obtenu une AOC (Appellation d’Origine Contrôlée).
Ensuite, c’est l’orthographe « Ron », qui est utilisée pour désigner les rhums de style espagnol (Cuba ou République Dominicaine par exemple). Ils sont issus de mélasse ou de miel de canne, et sont généralement vieillis selon la méthode « solera ». Certains rhums hispaniques bénéficient d’une DOC (Dénomination d’Origine Controlée) ou d’une IGP (Indication Géographique Protégée).
Enfin, c’est l’orthographe « Rum » qui est utilisée pour les rhums d’origine britannique. Issus de mélasse ou de jus de canne, ils ont majoritairement subi une double distillation, et sont souvent plus forts et moins sucrés. Aujourd’hui, on retrouve les « Rums » sur les îles de la Barbade et la Jamaïque, mais également dans la région de Demerara en Guyane et au Belize.
Dans le monde, il existe une multitude de rhums différents. Un rhum se définit par son mode de production, son origine géographique et son vieillissement. Néanmoins, il est possible de les diviser en plusieurs types, les voici :
Le Rhum Vieux : Ambré voire brun foncé. Cette dénomination est réservée aux rhums vieillis au moins 3 ans en fût de chêne.
La première étape pour produire du rhum est la culture et la récolte des cannes à sucre. Dans la production du rhum, une multitude de variétés de canne à sucre est utilisée. La grande majorité d’entre elles ont besoin de beaucoup d’eau, sans jamais être noyées. La récolte s’effectue entre dix mois et un an et demi, une fois que la canne a atteint sa maturité.
Ensuite, vient la fermentation. De la levure est ajoutée à la mélasse ou au jus de canne, pour que le sucre puisse se transformer en alcool.
Partie très importante pour produire un rhum de qualité, la distillation peut être réalisée selon plusieurs méthodes (distillation continue en alambic à colonne, double distillation en alambic traditionnel, utilisation d’alambic hybride, etc. ) mais toutes ont pour objectif de séparer l’alcool de l’eau par un système de chauffe. Au terme de la distillation, l’eau-de-vie obtenue est translucide et possède un fort taux d’alcool.
Le vieillissement est réalisé dans des fûts de chêne, parfois ayant contenu d’autres alcools, souvent du bourbon ou du cognac. Plus le rhum vieillit au contact du bois, plus il se colore. Le rhum doit vieillir aux moins un an pour devenir ambrée.
Vous voulez approfondir vos connaissances en rhum, n’hésitez pas à lire cet article : C’est quoi le rhum ? Les essentiels à savoir.
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