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Whiskey ou whisky : quelle est la différence ?

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Qu'il soit whisky, whiskey ou même bourbon, découvrez dans un seul coffret dégustation, les différentes histoires, production et surtout les notes de dégustation de chaque type de whisky.

À première vue, l’on pourrait penser que la différence entre whiskey et whisky ne concerne que l’orthographe. Que les deux alternatives sont strictement interchangeables. Alors qu’en réalité… on retrouve bien deux spiritueux différents derrière ces termes.

Certes, ces deux boissons alcoolisées partagent des points communs. Elles sont issues, l’une comme l’autre, de la distillation de céréales. Elles puisent également leurs racines culturelles et historiques dans une zone proximale du globe.

Néanmoins, le whiskey et le whisky ont suivi un parcours unique. Ils se dotent de caractéristiques singulières, et s’inscrivent dans des traditions précises. Dans cet article, Le Club des Connaisseurs vous invite justement à découvrir les similitudes et les différences qui se logent entre ces deux merveilles. Il vous appartiendra alors d’élire votre préférée !

L'histoire du whiskey et du whisky

L’histoire de notre civilisation n’est pas toujours ponctuée d’amour et d’eau fraîche. En ce qui concerne l’Écosse et l’Irlande, il faudrait plutôt parler de rivalité… et d’eau-de-vie 😊. Plus sérieusement, une discorde originelle explique la fameuse différence orthographique.

  • L’appellation whiskey s’inscrit dans la tradition irlandaise et américaine.
  • Quant à l’autre, whisky, elle a la préférence des Écossais.

Aux sources de la compétition, on retrouve des questions de fierté nationale, sur fond de sportivité technique. Non seulement les distillateurs irlandais et les distillateurs écossais se disputent la « paternité » du prestigieux spiritueux… mais ils considèrent aussi produire le meilleur.

Attention : il ne faut pas s’imaginer d’interminables combats armés permettant de conquérir définitivement l’arbre « généalogique » du whisky. Le duel, malgré quelques hostilités commerciales, reste pacifiste.

Le 15e siècle : là où tout a commencé

Toujours est-il que les prémices de cet élixir remontent au 15e siècle. La toute première trace écrite fut produite par un moine, en 1405 (source), et dans des circonstances funèbres. En effet, il relate le décès d’un chef local, lors d’un voyage en Irlande. On vous rassure, les produits vendus au Club des Connaisseurs ne présentent aucun danger 😉.

En ce qui concerne l’Écosse, il faut attendre 1495 avant la mention fondatrice, cette fois liée au frère John Cor, désigné pour distiller une eau-de-vie au service du roi James IV.

Cela suffit-il à « faire gagner » les Irlandais ? La réponse est non, et pour une raison simple : le processus de fabrication a très bien pu commencer avant les inscriptions de 1405 et 1495.

Mais nous n’avons pas pour intention de percer ce mystère ici. Ce qu’il faut retenir, c’est la manière dont les deux nations ont forgé la réputation et assuré la postérité du whisky/whiskey.

Fait amusant : un mouvement de taxation par le gouvernement britannique (18e siècle) a fait évoluer généreusement les deux pratiques. Écossais et Irlandais ont rivalisé d’ingéniosité afin de contourner les nouvelles normes. Jusqu’à en améliorer leurs méthodes. Les gourmets d’aujourd’hui en profitent encore !

Du XIXe siècle à nos jours : confirmation, tribulations, mondialisation

Le XIXe siècle a été marqué par la révolution industrielle. Certains dispositifs, tels que la colonne de distillation (une invention écossaise), ont vu le jour. Loin d’être anecdotique, cette spécialité a causé une nouvelle césure entre les deux « clans ».

La colonne en question permettait une production plus efficace, plus rapide… mais moins riche en goût. De leur côté, les distilleries irlandaises sont restées fidèles à la méthode traditionnelle, cella de la « pot still » par triple-distillation, donnant un whiskey plus doux. Le jeu des préférences s’étant affirmé, il fallait trouver un moyen de marquer (littéralement) la différence. Ainsi est né le duo orthographique whisky/whiskey.

On pourrait alors parler d’un succès grandissant, d’un essor interrompu… sans oublier néanmoins le hiatus de la prohibition américaine, qui a mis l’industrie en péril pendant approximativement treize ans. Au-delà dette parenthèse troublée, et particulièrement à partir des années 1980/1990, la mondialisation a mis en vedette les single malts écossais et les blends irlandais.

Vous l’aurez compris : étudier l’histoire du whisky, c’est aussi revivre certains grands moments du passé. Focalisons-nous maintenant sur le présent, en examinant les points communs actuels entre le whisky et le whiskey.

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Les points communs entre Whiskey et Whisky

Comme on l’a évoqué un peu plus tôt, la distillation de céréales se trouve à la base des deux productions, celle du whiskey et celle du whisky.

D’autres approches les rassemblent :

  • Les deux spiritueux sont vieillis au sein des fûts de chêne, ce qui les gorge de saveurs délicieusement complexes.
  • Ils peuvent être produits à partir de céréales maltées ou non, parmi lesquelles l’orge, le seigle, le blé, ou le maïs.
  • Le processus de fabrication implique dans tous les cas la conversion de l’amidon en sucres, suivie par la fermentation, la distillation, et enfin, l’incontournable période de vieillissement. Chacune de ces phases se retrouve dans la « concoction » des deux alcools.
 

Qu’en est-il maintenant des différences ? Nous en avons déjà esquissé les contours lors de notre rétrospective ; voici quelques informations supplémentaires et actualisées. Car au Club des Connaisseurs, nous ne faisons jamais les choses à moitié !

Les différences entre Whiskey et Whisky

À ce stade de la lecture, nous avons pu en faire mention à plusieurs reprises : la principale différence entre ces eaux de vie se situe au niveau géographique.

Le terme whisky est utilisé pour les spiritueux produits en Écosse. Il s’est étendu au Japon et au Canada. Le whiskey, quant à lui, désigne la boisson originale écossaise… et le whiskey américain, car l’oncle Sam en est friand.

Chaque type de whisky s’obtient en respectant un protocole strict. Parmi les facteurs-clés, on compte les ingrédients, la mise en bouteille, ou encore le temps nécessaire avant la distribution (le temps de vieillissement, donc).

Afin que vous puissiez percevoir clairement les distinctions, considérons les deux eaux-de-vie séparément.

Le whiskey, ses particularités et ses différents types

Le whiskey délecte d’un raffinement exquis. C’est un art tout particulier qui lui donne son goût unique ; celui consistant à transformer les grands de céréales en un alcool étonnant de complexité. Une complexité qui n’est pas inaccessible pour autant : les gourmets apprennent, progressivement, à en savourer toutes les délicatesses.

Soyons clairs : il ne s’agit pas d’utiliser n’importe quel contenant pour obtenir un résultat saisissant. Les arômes spécifiques découlent du type de fût utilisé. Parmi les variantes, on peut citer les fûts de sauternes, les fûts de vin ou encore les fûts de bois traditionnels.

Le whiskey américain, notamment celui issu de la distillerie Buffalo Trace, se démarque grâce au filtrage à l’œuvre… Un filtrage au charbon de bois, plus exactement ! Cette technique surprend les papilles – et non seulement lors des premières gorgées. D’infimes différences font de chaque expérience un plaisir renouvelé.

Il est temps de mettre en lumière différents types de whiskey.

Les différents types de whiskey

Au Club des Connaisseurs, nous privilégions la découverte à la routine. C’est pourquoi nous tenons à mettre en avant plusieurs types de whiskey. Chacun vous étonnera à sa manière ; ils portent la marque d’un précieux savoir-faire.

Nous avons élaboré une sélection des meilleures déclinaisons :

Le Bourbon

Normalement, ce nom devrait vous être familier ! Pour le moins emblématique, le Bourbon répond à des exigences strictes. Sa recette implique 51% de maïs ; ce qui, au demeurant, est précisé par les normes fédérales.

Une fois la fermentation et la distillation achevées, ce cador du genre amorce son vieillissement au sein de fûts de chêne neufs. Un éventail de saveurs l’enveloppe, progressivement, mariant les saveurs vanillées, le caramel et la gamme des fumets épicés. Il est intéressant de noter que le climat des États-Unis, connu pour ses nombreux caprices (et donc pour son instabilité) favorise cette étape.

Ne sous-estimons pas l’impact du contexte sur la qualité et le caractère des produits. Il a une influence considérable. C’est ce qui rend l’univers des spiritueux aussi fascinant à explorer.

L’Irish Whiskey

À l’origine de l’Irish Whiskey (whiskey irlandais), on retrouve une démarche de triple distillation. Ceux qui s’affairent à sa production privilégient, de plus, les fûts ayant déjà accueilli du sherry ou du Bourbon. Cette « rencontre » (certes en différé) vient enrichir le profil aromatique du breuvage élaboré.

Notons que la triple distillation affiche plusieurs vertus. Plutôt rare (peu d’alcools naissent de cette approche), il agrémente le goût du whiskey, tout en éliminant ses impuretés. De quoi le rendre délicieusement lisse, sans être fade pour autant !

Le Rye Whiskey

Nous voilà face à un exemple intéressant… de confusion orthographique. Le Rye Whiskey est bien orthographié avec un « e » dans la langue de Shakespeare.

Pourtant, dans celle de Molière, on écrira souvent « Whisky de Seigle », avec un « y », donc. Les puristes y verront une erreur – mais il faut comprendre que la nuance n’est pas toujours prise en considération. L’usage a parfois effacé cette différenciation.

Revenons-en à la dimension technique. Le Rye Whiskey s’avère donc principalement produit grâce au seigle. Il en résulte des saveurs épicées, dirait-on même poivrées.

Aux États-Unis, toujours selon les codes institutionnels, un rye whiskey doit contenir au moins 51% de seigle dans sa « mash bill » (sa composition, pour simplifier). Un taux qui rappelle celui de notre spiritueux précédent.

Le rye whiskey laisse envisager une robustesse marquée en bouche. Il accompagne avec caractère certains cocktails classiques, audacieux, à l’instar du Manhattan.

Quittons maintenant les terres anglaises et américaines pour rejoindre les autres parties du monde. Celle où le whisky est produit.

Le whisky, ses particularités et ses variétés

Le whisky, tel qu’il est orthographié hors des États-Unis et de l’Irlande donc (moyennant quelques écarts), se veut l’héritier raffiné d’une riche tradition de distillation. Naturellement, et comme pour le whiskey, elle varie de région en région.

Les différents types de whisky

Chaque type de whisky se démarque en fonction des céréales maltées utilisées, des techniques déployées, et même des variantes d’alambics en cuivre employés pour la distillation.

En Écosse, par exemple, les arômes tourbés sont volontiers privilégiés, tandis que d’autres régions privilégient des notes plus douces. Plus fruitées.

Le vieillissement des whiskies suit son cours dans des fûts de chêne. Ces fûts, qui peuvent être fûts neufs ou fûts usagés, subliment le spiritueux sans nuire à son intégrité ou à sa qualité.

Les fameux maîtres de chais jouent un rôle essentiel à cet égard. Leur mission consiste à sélectionner les fûts. Ils surveillent le vieillissement de manière alerte, méticuleuse ; ainsi ils s’assurent que chaque bouteille de whisky puisse atteindre le profil désiré.

Tout comme nous l’avons fait avec le whiskey, voici quelques déclinaisons de whisky, retenues par la maison. Santé ! Avec modération 😉.

Scotch Whisky

Le Scotch Whisky, qui doit (impérativement) être produit et vieilli en Écosse durant trois ans au moins, est réputé pour son étonnant diversité.

Parmi les versions, on compte le single malt et le blended whisky.

Les single malts ont pour ingrédient essentiel l’orge maltée ; l’élaboration est concentrée dans une seule distillerie.

À l’inverse, et comme leur nom l’indique, tandis les blended whiskies sont le produit d’une symphonie gustative réussie, maîtrisée, depuis plusieurs distilleries.

Les régions productrices de Scotch, telles qu’Islay ou Speyside, offrent aux passionnés des variations sur un thème, si on ose l’expression. Du doux au tourbé, le plaisir se décline en plusieurs options !

Canadian Whisky

Le whisky canadien, quant à lui, est l’ambassadeur d’une certaine douceur. D’une agréable légèreté. Contrairement à ce qu’on observe aux USA, la loi canadienne permet une grande flexibilité en termes de fabrication, y compris l’utilisation de alcool de grain et l’intégration de saveurs ajoutées.

On retrouve une durée récurrente (dans le cosmos des whiskeys et whisky en général) concernant son vieillissement ; elle est de trois ans.

Japanese Whisky

Le whisky japonais induit la distillation de céréales via les alambics en cuivre et son vieillissement s’orchestre à l’intérieur de fûts de sauternes et de fûts de chêne neufs.

Les ouvriers des distilleries japonaises, celles de Nikka et Suntory notamment, suivent des consignes très exigeantes. Ils doivent porter une infinie attention aux détails, étant pour ainsi dire en quête de perfection.

Il est donc question d’une rencontre entre la tradition originelle et un rigorisme à toute épreuve. L’exactitude de la démarche se ressent au moment de déguster le spiritueux.

Whisky ou whiskey : au-delà de l’orthographe, l’art de distiller

Il est intéressant de différencier whisky et whiskey lorsqu’on souhaite peaufiner sa culture générale et sa connaissance du monde.

Fondamentalement, cela dit, l’orthographe n’est pas (dans ce cas 😊) le plus important. Ne nous arrêtons pas à l’étiquette : savourons ces spiritueux aux arômes si variés.

Sans négliger les artistes, les artisans à l’origine de ces alcools forts pour autant. C’est leur méthode, leur créativité aussi, qui permettent de perpétuer cette tradition chantre d’élégance et de plaisirs gustatifs.

Alors, quel produit remporta votre préférence ? N’hésitez pas à consulter le reste de notre site internet. Nous avons de nombreux trésors à vous proposer. Et nous faisons attention à bien orthographier leur nom. Promis !

Partez à la découverte des meilleurs whiskys du monde à parcourant notre cave à whisky.

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À bientôt chers connaisseurs

J.D. LE CLUB DES CONNAISSEURS.