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Comment boire du rhum comme un Pro : Conseils et astuces

Le rhum est un des spiritueux les plus consommé au monde. Il existe une multitude de types de rhum : vieilli ou blanc, rhum agricole ou rhum traditionnel, avec différentes canne à sucre, vieilli dans différents fûts à des âges différents, des cocktails et des recette de bouteilles de rhums arrangés vieillis. Toutes ces spécificités vont apporter des odeurs, des saveurs et des arômes propres à chaque rhum. Afin de mieux déceler chaque profil aromatique, il existe des méthodes de dégustation du rhum. Découvrez nos conseils et astuces pour boire du rhum comme un pro.

Préparation à la dégustation

Avant chaque dégustation, voici quelques conseils dans la préparation de votre dégustation de rhum.

Température idéale du rhum

La température idéale pour déguster et déceler un maximum d’arômes est entre 18 et 20 degrés. Cependant, cette graduation est vrai surtout en France puisque nous avons un climat tempéré.

On peut également dire que la bonne température est aussi la température ambiante. L’idée générale de cette expression est surtout que la différence entre la température ressenti de votre corps et celle de votre rhum peut avoir un effet inhibiteur de goût. Il a été prouvé par exemple que le froid peut avoir un effet anesthésiant pour votre palais et à contrario, la chaleur va surtout faire ressortir les vapeurs d’alcool. 

Bien choisir son verre pour rhum

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Le récipient de votre rhum est un élément très important dans la réussite de votre dégustation. Un verre à rhum parfait pour la dégustation nécessite plusieurs caractéristiques pour valoriser votre expérience.

Un verre à rhum transparent permettra de mettre votre vue à contribution. La couleur de votre rhum peut apporter des indications interessantes avant de capter les premières effluves. Un rhum translucide montrera que votre rhum n’a subit aucun vieillissement tandis qu’un rhum très foncé peut vous indiquer un rhum vieillis très longtemps ou un rhum vieux en fûts ayant contenu déjà un alcool coloré.

 

Votre verre devra avoir une base large afin de facilité l’oxygénation du rhum pour faire ressortir toutes ces caractéristiques gustatives.
Mais il devra aussi posséder un col resserré pour concentrer tous les arômes au bord de votre verre.
P
our finir, nous conseillons un verre à pied pour garder la température souhaité de votre dégustation et éviter de réchauffer votre rhum en tenant votre verre par le pied.
Le verre tulipe répond tout à fait à la description préconisée.

 

Accompagnements gourmands

Pour agrémenter votre dégustation pourquoi ne pas accompagner votre rhum par un met gourmand. Le chocolat est un parfait accord Rhum et mets bien que quelques recommandation sont nécessaire.

Afin de parfaire votre palais, nous vous conseillons de commencer par la simplicité et sera également votre guide tout au long de la dégustation. Un rhum vieux avec du chocolat noir est un parfait point de départ où aucune faute de goût n’est possible. Vous pouvez ensuite changer un seul élément de votre association initiale. Vous pouvez opter pour un chocolat plus clair ou praliné ou au contraire garder votre chocolat noir avec un rhum de tradition, de fûts de chêne ou de temps de vieillissement différents.

 

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Les étapes clés de la dégustation de rhum

Avant toute chose, tous les conseils que vous trouverez ici sont bien évidemment là pour vous permettre de déguster vos trouvailles de manière optimale, si vos préférences de dégustation se tournent vers d’autres façons de faire, n’hésitez pas à suivre vos envies. Une bonne dégustation, c’est avant tout une histoire de goût et de plaisir. 

Dans le cas où vous souhaitez apprendre à déguster un rhum comme un connaisseur, voici la 1ère chose à faire : attrapez votre verre tulipe, versez-y 20 à 25 cl de votre rhum et suivez ces 3 étapes.

La Vue : Observation de la couleur et de la clarté

La vue est le tout 1er sens que vous allez exploiter, ne le négligez pas. Ce sens a toute son importance, il va influencer toute votre dégustation, c’est la 1ère impression, tout le monde sait que faire une 1ère bonne impression est très important. Les distillateurs, eux aussi, le savent c’est bien pour cela que certains ajoutent du colorant caramel pour foncer la couleur du rhum et donner une impression de rhum très très vieux qu’il ne l’est en réalité, ne vous faites pas berner.

La couleur du rhum est aussi appelée « la robe », observez là. Vous allez vite vous rendre compte qu’il existe une multitude de couleurs et de reflets possible, du transparent le plus pur au foncé des plus opaque, en passant par le dorée lumineux à l’acajou intense, faites confiance à votre vue et ce que la couleur vous évoque.

De manière plus précise, une autre façon existe pour faire travailler votre vue face à la robe d’un rhum : l’observation des larmes, ou parfois aussi appelé « les jambes » qui apparaissent le long de la paroi de votre verre. Pour les voir, rien de plus simple, inclinez légèrement votre verre faites le tourner délicatement avec votre main pour faire glisser le rhum et mouiller la paroi. Le rhum va par la suite glisser pour retomber dans le verre, c’est à ce moment que vous devez porter toute votre attention. En effet plus les larmes sont longues et lentes, plus le degré d’alcool est élevé et plus elles sont larges, plus le rhum contient des acides gras.
Testez-vous lors d’une dégustation de rhums ayant des taux d’alcool bien différents et vous verrez !

Le Nez : Comment détecter les arômes et les fragrances

Passons aux choses sérieuses ! Tout d’abord rassurez-vous, avoir du nez n’est pas forcément inné, en effet certaines personnes vont avoir plus de facilités à détecter les différentes odeurs alors pour d’autres c’est le flou total. La clé, c’est la pratique, même si vous avez l’impression d’être ridicule de sentir votre rhum et de n’y rien y comprendre, n’abandonnez pas cette pratique ! À force d’exercice, votre nez va mémoriser les odeurs et de simple amateurs vous deviendrez un expert avec des capacités olfactives redoutables. 

Pour vous aider, en plus des différentes étapes suivantes, voici une petite astuce sortie du placard de grand-mère pour aider votre mémoire, un peu rouillée, olfactive mais aussi gustative : Lorsque vous sentez un spiritueux, que ce soit un rhum, un whisky ou même un gin, fermez les yeux et laisser votre mémoire vous guider vers le souvenir gustatif que cela vous rappelle, votre plat préféré, une boisson chaude, un gâteau de famille, … puis réfléchissez aux différents ingrédients que contient ce met dans votre souvenir et, bingo, vous avez trouvez un ou plusieurs arômes de votre rhum ! 

Mais comment on « sent » un rhum ? Tout d’abord, il est inutile de secouer dans tous les sens votre rhum dans son verre, comme on aurait tendance à le faire pour du vin. Faite le tourner délicatement quelques secondes comme pour faire couler les larmes, on estime à 6 min, la durée pour que le verre tulipe s’imprègne de tous les composés volatiles du spiritueux à l’intérieur, puis suivez ces étapes :

- ETAPE 1 : LE PREMIER NEZ

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Ne plongez pas votre nez d’un coup sec dans votre verre, vous allez agresser vos narines et vous ne sentirez plus rien. Placez votre verre bien droit à 40 cm environ sous votre nez, puis remontez le doucement. Dès que vous sentez les 1ères notes, arrêtez-vous et prenez le temps d’intégrer ce que vous sentez. Ensuite reprenez votre route vers votre nez, et à une dizaine de cm, arrêtez-vous de nouveau et inclinez votre verre pour profitez du  » Premier nez », c’est à ce moment que vous allez sentir les 1er vrais parfums, les plus volatiles, le plus souvent ce sont des parfums floraux.

- ETAPE 2 : PRÉCISION DES ODEURS

Maintenant il vous faut préciser ce que vous sentez, pour cela inclinez votre verre tulipe presque à l’horizontal, l’ouverture face à vous. Faites tourner votre verre entre vos doigts, du bas vers le haut, pour que le fond de votre verre dégage également ces arômes. Le but est de faire sortir les profils aromatiques les plus lourds qui stagnent au fond du verre, enfin vous devriez ensuite sentir les arômes de rhum fruité puis les arômes miellés.

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- ETAPE 3 : LES ARÔMES SUBTILES

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Voici la dernière étape, et celle là va surement vous étonner, il faut sentir la paroi extérieure du verre. Cela peut paraître étonnant mais si vous avez bien gardé votre verre à l’horizontal jusqu’ici, continuez votre expérience en rapprochant votre nez au milieu de la paroi extérieure de votre verre puis sentez : ce que vous distinguez ce sont toutes les arômes subtiles et un peu cachés qui ont subis une longue macération dans votre rhum.   

Et au faite, vous ne le saviez peut-être pas, mais vos narines ne sont pas sur le même pied d’égalité. 
La raison ? Leurs connexions sont différentes, testez en gardant votre verre fixe à l’horizontal et déplacez votre tête afin de faire profiter un coup la narine gauche, un coup la narine droite, les arômes vont changer.

La Bouche : Texture et saveurs en bouche

Vous y êtes enfin, le moment où toutes les saveurs vont exploser en bouche. Par ailleurs, attendez-vous à ne pas retrouver les mêmes arômes en bouche qu’au nez, c’est tout à fait normal ! Tout comme avec votre nez, il existe certaines techniques pour optimiser les différentes saveurs que vous allez ressentir.

Mais comment bien déguster son rhum en bouche ?

  • Tout d’abord, comme pour le nez, n’allez pas trop vite et ne prenez pas directement une grosse gorgée d’un coup, vous allez anesthésier votre palais et surtout pas apprécier votre rhum, ce qui serait bien dommage. Prenez une toute petite gorgée en bouche, que vous allez faire voyager tout autour de votre langue, afin que l’ensemble de votre bouche soit tapissée de votre rhum. À cette gorgée, essayez d’y faire rentrer de l’air, en respirant ou en parlant. L’air va activer vos glandes salivaires et augmenter l’intensité des saveurs ressenties.
 
  • Une fois votre gorgée avalée de nouvelles arômes vont se libérer dans votre nez, alors n’hésitez pas à ce moment là de sentir à nouveau votre verre pour découvrir encore de nouvelles saveurs, c’est la rétro-olfaction. C’est logique tout est connecté !
 
  • Enfin reprenez une petite gorgée et une fois avalée, appréciez les saveurs qui se dégagent à la fin sur la longueur, c’est ce que les connaisseurs appellent la finale. Plusieurs termes ressortent souvent sur la finale d’un spiritueux, que ce soit un rhum ou un whisky d’ailleurs. On peut dire d’une finale qu’elle est longue, c’est lorsque les arômes perdurent un petit moment en bouche, à l’inverse on peut aussi parler de finale sèche ou franche.
 

Appliquez toutes techniques vont vous aider à vivre votre dégustation pleinement, néanmoins au début il est quand même difficile de mettre des mots sur ce qu’on ressent, ce qui est tout à fait normal !

Mais alors, quelles saveurs peut avoir le rhum en bouche ?

Tout d’abord pour vous aider davantage, sachez qu’en fonction du lieu de fabrication de votre rhum, certains arômes se font fréquemment ressentir. À savoir que ceci n’est pas une science exacte et qu’il existe surement des exceptions qui ne rentrent pas dans ces descriptions. Mais voici ce qu’on retrouve le plus fréquemment :

  • Pour les rhums francophones (souvent venus des Antilles Françaises : les plus connus les rhums de Martinique et de Guadeloupe), on retrouve en bouche des saveurs souvent végétales et fruitées : la canne à sucre fraîche ressort le plus souvent, avec les agrumes et la céréale. Ces rhums sont pour la plupart herbacés.
  • Pour les rums britanniques (comme pour les rhums des Caraîbes, de la Jamaïque ou encore de la Barbade), les épices et le bois ressortent davantage en bouche, on y décèle donc : le cuir, le poivre, le cacao, la cannelle et la saveur de rhum épicé et le côté boisé du vieillissement en fût de chêne utilisé pour le vieillissement de rhum.
  • Pour les rons hispaniques (généralement l’Amérique du Sud, l’Espagne et les autres îles hispaniques), c’est le côté sucré et grillé qui prennent le dessus en bouche, on peut trouver : des arômes de vanille et de caramel, mais aussi le miel, la noisette et le pain grillé.

Pour tout le reste, il existe une roue des saveurs du rhum catégorisant l’ensemble des arômes que vous pouvez retrouver dans votre rhum.

Roue des saveur rhum le club des connaisseurs

Enfin voici quels exemples de marques de bouteilles de rhums en fonction classées en fonction de leurs profils gustatifs :

Les astuces et conseils

Maintenant que vous êtes au point pour la dégustation, peut-être que d’autres questions persistent en vous : Et les glaçons dans l’histoire, ils sont passés où ? Est-ce que je peux ajouter du citron et du sucre, à la façon ti-punch ? Si oui quoi choisir ?

Il n’existe pas de réponses exactes à ces questions, chacun est libre de déguster son rhum à la façon qui lui convient le mieux.
Plusieurs écoles et avis existent sur ces sujets, mais voici nos avis personnels concernant ces questions. Ce sont des suggestions à prendre ou à laisser, à vous de choisir.

GLAçONS OR NOT GLAÇONS ?

Notre avis sur la question des glaçons dans votre rhum est plutôt radical : pour un cocktail, oui, pour une dégustation pur, non.
Ce choix se justifie par 2 raisons simples :

  • En y mettant des glaçons, lors de leurs fontes, ils vont diluer votre rhum ce qui lui fera perdre une partie de ses saveurs.
  • Le froid des glaçons, va également anesthésier certains arômes du rhum ainsi que votre palais et donc entrainer une perte des saveurs lors votre dégustation.

Néanmoins si vraiment vous n’arriver pas à boire votre rhum sec, il existe une alternative aux glaçons standards : les pierres à whisky. Souvent en granit ou en marbre, ce sont de petites pierres naturelles de la même forme que les glaçons mais généralement de couleur grises anthracite. Normalement destinées à la dégustation de votre bourbon et whisky préférés, elles fonctionnent tout aussi bien pour vos dégustations de rhums. Alors en effet, le froid empêchera quand même certaines saveurs de ressortir mais les pierres à whisky éviteront au moins la dilution de votre rhum. Vous pouvez trouver plusieurs ces petites pierres en vente un peu partout en magasin ou en ligne. 

Alors glaçons or not glaçons ? C’est à vous de décider, faites l’expérience sans et avec et vous verrez bien votre préférence.

Citron vert ou jaune ?

Il est souvent coutume d’associer son rhum avec du citron et du sucre pour faire un des cocktails emblématique du rhum : le ti-punch ! Attention à ne pas confondre avec la fabrication d’un rhum arrangé. Le Ti-punch est un cocktail à faire à la minute à base de rhum vieux des Antilles, de sucre et de citron. Mais quel citron choisir ? La plupart des personnes optent pour le citron vert pour son côté « peps » en bouche afin de contre-balancer avec le côté doux de certains rhums. Mais à l’inverse, pourquoi pas tester un citron jaune légèrement plus sucré et doux dans un rhum plus corsé ? Le choix du citron va dépendre de vos préférences, pour vous aider dans vos recettes et créer vos rhums exotiques, voici quelques informations à savoir sur ces 2 fruits-cousins.

Première chose à savoir : non le citron vert n’est pas un citron jaune pas mûre, contrairement à ce que beaucoup peuvent penser.
Alors quelles sont leurs différences ?

CITRON JAUNE :

  • Fruit du citronnier
  • Pousse dans les régions au climat méditérranéen
  • De forme oval et de taille moyenne
  • Peau assez épaisse et granuleuse
  • Goût acidulé mais doux
  • Généralement utilisé dans des recettes sucrées
  • Souvent coupée en rondelle ou en quartier entier
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CITRON VERT :

  • Fruit du limettier ou du citrus aurantiifolia
  • Pousse dans les régions au climat tropicale ou subtropicale
  • De forme ronde et de petite taille
  • Peau fine et lisse
  • Goût très acidulé
  • Utilisé en cocktails ou dans des recettes exotiques
  • Souvent utilisé en zeste ou en quartier à écraser.
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Sirop de sucre de canne ou sucre solide ?

Qui dit Ti-punch, dit sucre mais quoi choisir ? Sirop de sucre de canne ou sucre blanc, sucre roux, cassonade ; tellement de choix qu’il est difficile de savoir quelle solution est la meilleure. Tout d’abord, rassurez-vous, il n’y a pas de bons ou de mauvais choix. Faites confiance à vos envies et à vos goûts. Ensuite, il y a tellement de recette de Ti-punch que pour connaître la vraie et unique recette originelle de ce cocktail faudrait vous rendre dans une distillerie de rhum sur l’île de Marie-Galante (lieu apparement de naissance du ti-punch) pour y trouver le plus vieux buveur de Ti-punch encore vivant sur cette île pour lui demander : Alors comment on fait le Ti’punch ? Bonne chance !  Donc en attendant, voici notre propre petite analyse sur le sucre qui faudrait choisir.

Les réelles différences entre sirop de sucre de canne, sucre roux et sucre blanc ?

  • LE SIROP DE SUCRE DE CANNE : Une fois les cannes à sucre récoltées, elle sont broyées dans un moulin pour en extraire le jus de canne, c’est ce qu’on appelle le vesou. Le sirop de sucre de canne est fait à partir de ce jus pur de canne à sucre, ainsi il conserve un fort pouvoir sucrant et de nombreux nutriments contrairement au façon de consommer le sucre.
 
  • LE SUCRE BLANC : Pour obtenir de petit cristaux de sucre, il faut raffiner dans raffinerie l’aliment sucrant par un processus chimique pour le purifié et décoloré. Avec ce procédé le sucre perd ces nutriments pour garder uniquement le goût sucré, de plus la base sucrante n’est pas toujours la canne à sucre, l’origine du sucre blanc peut-être aussi la betterave ou la courge sucrières, mais aussi le palmier à sucre, le cocotier et autres plantes à fleurs… Autre précision, pour être ensuite transformer en morceau de sucre, de l’eau est ajoutée pour le modelage pour être ensuite sécher, si il lui restait encore des minéraux dans la version en poudre, ici en morceau il ne reste plus rien.
 
  • LE SUCRE ROUX OU CASSONADE :  Parce que oui, le sucre roux c’est en fait la même chose que la cassonade. C’est seulement si vous voyez écrit sur le paquet : vergeoise, que là, on est sur toute autre chose. La cassonade est aussi un sucre raffiné mais moins que le blanc, c’est justement ce raffinage non terminé qui lui fera garder quelques nutriments et cette couleur un peu maronné. Le sucre roux a un goût légèrement caramélisé, vanillé. Mais si le sucre roux est légèrement plus appréciable que le sucre blanc, cela ne change pas qu’avec ce sucre, l’origine de l’aliment sucrant reste à définir.
 
Par conséquent, je vous conseillerai d’opter pour le sirop de canne à sucre, car même si d’instinct on peut se dire : « mais c’est du sirop c’est chimique et plein de sucre » oui en effet mais beaucoup moins que le sucre raffiné (mis en poudre) et mis en morceau peuvent l’être. Vous voulez encore plus favorisé la qualité vous pouvez même essayer de vous trouver un sirop de canne à sucre bio, là vous seriez selon moi au top pour votre ti-punch !

Cocktails à base de rhum

Recette du Mojito

Connaissez-vous vraiment la recette du cocktail mythique de toutes les soirées d’été, le Mojito ? Que vous soyez en bord de plage ou sur une terrasse en pleine ville, le Mojito a une place bien ancrée dans l’esprit des consommateurs. Alors que pourtant, aucun Mojito ne se ressemble, chaque recette est unique et chaque barman a sa façon de faire, sans oublier toutes les déclinaisons qui existent : au fruit frais ou en purée, allongé au champagne ou même à la bière. La vraie recette du Mojito reste et restera surement un mystère non résolu.

Le Mojito a sa propre histoire, tout aussi originale. L’histoire commence à Cuba, à l’époque le mojito était à base d’aguardiente (un alcool blanc au goût anisé), sucre, citron vert et menthe. Son nom provient d’origine africaine, « mojo » qui signifie « sortilège ». Puis ensuite l’histoire du Mojito à base de rhum traditionnel cubain a été assez floue, certains raconte que la création avec du rhum a été faite en l’honneur d’un corsaire venu sur Cuba, d’autre raconte que ce sont les esclaves de Cuba, qui auraient simplement eu l’idée d’y mettre du rhum de leur île. Et vous comment feriez vous un mojito ? Nous allons vous présenter, notre recette du Mojito, à savoir que celle-ci est la notre et que vous tomberez surement un jour sur d’autres spécialistes qui vous dirons que ce n’est pas comme ça qu’il faut faire. À savoir également que vous pouvez modifier ou améliorer cette recette en fonction de vos goût. En attendant voici une bonne base :

  • Contenant : Dans un verre large et profond
  • Menthe : Effeuiller 2 brins de menthe ce qui équivaut à 8 à 10 feuilles sans la tige
  • Citron Vert : 1/2 citron vert coupé en 4 morceaux (Privilégier le citron vert plus acide)
  • Sucre : Ajouter 2 cuillère à soupe de sucre de canne ou cassonade
  • Écraser avec un pillon l’ensemble
  • Ajouter de la glace concassée par dessus
  • Rhum : Versez 5 cl de rhum ambré cubain comme le Santisima Trinidad 7 ans
  • Bitter : Ajouter 2 traits d’Angostura bitter
  • Eau Pétillante : Remplissez le reste du verre avec de l’eau gazeuse (aux bulles intenses)
  • Mélangez avec une longue cuillère pour faire remonter le fond avec le sucre la menthe et le citron
  • Ajouter une paille et une jolie tête de menthe sur le dessus. Et Hop ! Votre mojito est prêt !

Recette de la Pina Colada

La Piña Colada existe depuis le XIXème siècle mais au départ le rhum en cocktail ressemblait plus à un Daiquiri Ananas, c’est à l’arrivée de la crème coco à Porto Rico, vers les années 1950 que la recette emblématique fut créée, mais par qui ? Bonne question ! Plusieurs se sont disputés l’honneur d’avoir été le premier, plusieurs du même établissement en plus, super l’ambiance dans le bar ! Au finale on a jamais vraiment su qui c’était. La seule chose de vraie c’est que Piña Colada signifie  » Ananas Pressé  » et que c’est aujourd’hui la boisson nationale de Porto Ricco. 

Du coup voici notre recette de ce cocktail mythique, recette à prendre ou à laisser.
Au bon vouloir de chacun évidemment.

  •  Au shaker : Ajouter dans votre shaker 5 ou 6 glaçons ainsi que les ingrédients suivants :
  • 4 cl de Rhum Agricole ou rhum blanc : type rhum Charette ou Trois Rivières
  • 4 cl de crème coco
  • 4 cl de jus d’ananas
  • Fermez et shaker fort
  • Contenant : Dans un verre à cocktail assez profond, prenez le plus beau à vos yeux.
  • Versez y le contenu du shaker en filtrant les glaçons
  • Décoration : N’oubliez pas votre petit parasol et le morceau d’ananas ou d’un autre fruit comme la banane, l’orange, ou encore un morceau de gingembre en décoration, sans cela les vacances seront loupés !
Pina Colada

Recette du Daiquiri

Vous ne le saviez peut-être pas mais à l’origine Daiquiri est le nom d’une ville minière à Cuba vers le XIXème siècle. Le but de cette ville était que les américains aient envi de venir travailler à Cuba, la monnaie d’échange : le rhum local ! 

Ce cocktail est moins sollicité par les consommateurs que les 2 premiers, mais cela n’en enlève rien de son charme. Voici notre propre recette idéale du Diaquiri.

  • Au Shaker : Ajouter y des 5 à 6 glaçons
  • 4 cl de rhum traditionnel cubain comme le Santiago de cuba 8 ans
  • 3 cl de citron vert
  • 1,5 cl sirop de sucre
  • On shake tout puis en verse le contenu dans un verre …
  • Contenant : Verre à magharita

Vous souhaitez mettre à profit vos astuces de dégustation et tout connaître sur la distillation de rhum : de la fermentation aux alambics de distillation, en passant par les styles et fabrication du rhum. Nous vous proposons de parcourir notre boutique de coffrets de rhums pour connaisseurs : Les coffrets dégustation rhums.

Il existe de nombreux points commun entre le whisky et le rhum, découvrez lesquel dans notre article dédié.

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Maintenant que vous en savez un peu plus,
Laissez-vous tenter par une dégustation de nos coffrets
et bluffez vos amis avec vos nouvelles connaissances.

À bientôt chèr connaisseurs

J.D. LE CLUB DES CONNAISSEURS.