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Dans la grande famille des spiritueux, le rhum et le whisky occupent une place toute particulière. Appréciés des connaisseurs comme du grand public, ces deux alcools emblématiques possèdent un certain nombre de points en commun qui peuvent parfois donner lieu à certaines confusions.
Afin d’éviter tout amalgame et pour vous permettre de toujours faire les bons choix entre ces deux spiritueux, nous vous proposons ici de revenir en détail sur les différences entre le rhum et le whisky.
Alcool aux saveurs tropicales, le rhum, est bien plus qu’une simple boisson dans une bouteille.
C’est au cœur des plantations de canne à sucre antillaises que naît le rhum, au XVIIe siècle. Les colons européens découvrent alors que la mélasse, un sous-produit de la fabrication du sucre, peut être fermentée puis distillée pour produire un alcool puissant et savoureux.
Selon diverses théories, c’est à La Barbade que tout aurait commencé, avant que la recette de ne se répande à travers les Caraïbes, puis en Amérique du Sud et dans le reste du monde.
Pour plus de détails, lisez notre article sur qui a inventé le rhum.
En fonction de la couleur de leur robe, de leur âge et des ingrédients utilisés pour leur production, on distingue plusieurs types de rhums. Les principaux sont
Il est également possible d’ajouter à cette liste, les rhums arrangés (macérés avec des fruits et des épices) et les rhums overproofs (dont le taux d’alcool dépasse les 50%).
Pour savoir comment faire vieillir du rhum, rendez-vous sur notre article dédié.
La canne à sucre est l’ingrédient de base du rhum. Pour les rhums agricoles, c’est son jus fraîchement pressé qui est utilisé. Pour les autres rhums produits industriellement, c’est plutôt la mélasse, un résidu issu de la production du sucre qui est exploité.
Bien entendu, l’eau joue également un rôle crucial, non seulement dans le processus de fermentation, mais aussi pour ajuster le degré d’alcool final de la boisson.
Les étapes-clés du processus de fabrication du rhum sont les suivantes :
La dégustation d’un rhum doit se faire en respectant quelques règles de base afin de profiter pleinement de l’expérience gustative et sensorielle qu’il procure.
Première règle : bien choisir son verre à rhum. On recommande généralement un verre tulipe ou ballon pour une bonne ouverture du rhum et une libération optimale de ses arômes. Car avant de boire un rhum, vous devez d’abord le découvrir, à travers sa couleur et sa robe, puis à travers ses arômes.
Une fois votre liqueur servie, prenez donc le temps de la sentir avant d’en goûter une première petite gorgée. Laissez les premières gouttes rouler sur votre langue pour identifier les différentes saveurs. Vous pouvez ensuite poursuivre la dégustation pour apprécier la longueur en bouche et les autres sensations.
Rappelons que le rhum se déguste pur, avec des glaçons ou en cocktail ; chaque forme permettant de découvrir différentes subtilités de cette liqueur polyvalente.
Poursuivons notre voyage gustatif en revenant de ce côté de l’Atlantique, au milieu des champs d’orge, au cœur des hautes collines et des paysages millénaires du Vieux Continent, pour aller à la découverte du whisky.
Le whisky puise ses racines dans les brumes d’Écosse et d’Irlande. L’histoire de ce spiritueux commence au XVème siècle, dans les monastères où des moines distillent de l’orge fermentée pour préparer de « l’eau de vie ».
Le terme « whisky » vient d’ailleurs du gaélique « uisge beatha » qui signifie justement « eau de vie ».
Au fil des siècles, la production de whisky s’est étendue à d’autres pays, notamment les États-Unis, le Canada, le Japon, ou encore plus récemment, la France. Dans chacun de ces pays, plusieurs styles et traditions se sont développés.
Les whiskies sont généralement catégorisés en fonction de leur origine géographique, mais aussi de leurs ingrédients, et de la méthode de maturation. On distingue donc globalement :
A cela, on peut ajouter le Whisky français qui allie tradition et innovation, avec une large variété gustative liée aux spécificités du terroir de chaque région. Le Whisky taïwanais et le whisky indien possèdent, eux aussi, leur identité propre.
Vous pouvez découvrir cette large diversité à travers les coffrets de dégustation de whisky disponibles sur notre boutique en ligne.
Les ingrédients fondamentaux du whisky sont :
La production du whisky est un art complexe et exigeant qui peut se résumer en 7 principales étapes :
La dégustation du whisky répond essentiellement aux mêmes règles que celle du rhum. Le type de verre idéal est le même : un verre tulipe.
Le whisky se déguste généralement pur ou avec un peu d’eau pour en révéler toutes les nuances. Les amateurs apprécient aussi de le déguster « on the rocks » ou en cocktail.
Malgré leurs différences évidentes, le rhum et le whisky partagent plusieurs points communs.
Le premier concerne leur degré d’alcool. Il s’agit en effet de deux spiritueux avec un degré d’alcool généralement compris entre 40% et 50%. Ensuite, bien que cela ne soit pas systématique pour le rhum, certains sont vieillis dans des fûts de chêne, comme les whiskys. C’est d’ailleurs ce qui confère aux deux boissons, des arômes complexes.
Côté dégustation, ces deux alcools se boivent dégustent purs, avec des glaçons ou en cocktails. Enfin, leur production nécessite un savoir-faire artisanal et une attention particulière dans le choix des ingrédients, afin de garantir leur qualité.
A côté de ces similitudes, les différences entre le rhum et le whisky sont assez évidentes et fondamentales :
Le rhum est fait à partir de canne à sucre, tandis que le whisky est élaboré à partir de céréales (orge principalement).
Le rhum est originaire des régions tropicales, principalement des Caraïbes. Le whisky provient, pour sa part, des régions tempérées d’Europe (Écosse et Irlande).
La production de whisky implique une étape de maltage des céréales qui est absente dans la fabrication du rhum. De plus, bien que les deux puissent être vieillis, c’est une étape obligatoire pour de nombreux types de whisky, mais pas pour tous les rhums.
Les notes du rhum sont généralement plus sucrées et fruitées, tandis que le whisky offre souvent des saveurs plus céréalières, boisées ou fumées.
Enfin, sachez que la production de whisky est généralement plus strictement réglementée que celle du rhum, avec des appellations contrôlées dans de nombreux pays.
Le choix entre rhum et whisky dépend en grande partie de vos préférences personnelles. Pour faire votre choix, commencez par vous demander quels types de saveurs vous préférez. Si vous aimez les saveurs douces et fruitées, un rhum vous conviendra sans doute plus. Par contre, pour les amateurs de notes plus robustes, boisées ou fumées, un whisky sera probablement plus satisfaisant.
Si vous êtes amateur de cocktails, sachez que ceux à base de rhum sont globalement plus légers et rafraîchissants. Ils sont donc parfaits pour l’été. Pour les soirées d’hiver, orientez-vous plutôt vers les cocktails au whisky, plus chaleureux et plus corsés.
Par ailleurs, n’oubliez pas que chacun de ces spiritueux est décliné en une large variété de bouteilles. N’hésitez donc pas à explorer et à déguster différentes variétés avec un coffret de dégustation de rhum ou de whisky, pour affiner vos goûts.
Et puis, pourquoi choisir ? Avoir les deux dans votre bar vous permettra de varier les plaisirs selon vos envies et les occasions !
La popularité du rhum et du whisky varie selon les régions et les cultures. Globalement, le whisky est plus particulièrement consommé en Europe et en Amérique du Nord, ainsi que dans le reste du monde, dans une moindre mesure. Quant au rhum, il gagne beaucoup en popularité ces dernières années, grâce aux cocktails et à ses racines exotiques.
En réalité, ni le rhum ni le whisky ne peuvent raisonnablement être considérés comme « bons pour la santé » à proprement parler. Comme tous les alcools, ils doivent être consommés avec modération. Cependant, diverses études évoquent des effets antioxydants pour le whisky. Quant au rhum, il est parfois utilisé en médecine traditionnelle pour ses propriétés antiseptiques.
Pour choisir une bonne bouteille de rhum, tenez compte de votre budget, lisez les étiquettes, renseignez-vous sur le producteur et n’hésitez pas à demander conseil à un connaisseur. Et si vous en avez la possibilité, dégustez pour vous faire un avis concret.
Pour sélectionner un bon whisky, commencez par vous fixer un budget. Vérifiez ensuite l’âge (les plus vieux sont généralement les meilleurs, mais aussi les plus chers). Prenez le temps de lire l’étiquette pour vous faire une idée des arômes et des notes de dégustation et renseignez-vous sur la distillerie. Si vous en avez la possibilité, dégustez et n’hésitez pas à vous faire conseiller par un connaisseur.
Maintenant que vous en savez un peu plus,
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