Toute l’équipe du Club des Connaisseurs vous souhaite une belle et heureuse année 2025
Un cadeau de dernière minute :
Kentucky Straight Bourbon – États-Unis – 70cl – 40,0%
Rye Whisky – États-Unis – 70cl – 43,0%
Bourbon Whiskey – Etat-Unis – 70cl – 45,0%
Bourbon Whiskey – Kentucky, États-Unis – 70cl – 43,3%
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Bourbon Whiskey – États-unis – 70cl – 46,0%
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Rye Whiskey – Iowa, États-Unis – 70cl – 40,0%
Rye Whiskey – Iowa, États-Unis – 70cl – 45,75%
Le whisky américain est riche de plus de 400 ans d’histoire. Son évolution est liée au développement économique et culturel des États-Unis.
Ce seraient les premiers colons Écossais, Irlandais, et Anglais, venus vivre aux États-Unis, qui auraient introduit le whisky dans le pays. Ils y seraient venus avec leurs propres alambics et tout leur savoir-faire en distillation. Pendant longtemps, l’alcool le plus populaire du pays était le brandy de pêche (peach brandy en anglais), un alcool distillé à partir de jus de pêche et souvent vieilli en fût. C’est avec la fin de l’esclavage que la production de peach brandy disparaît et que le rhum devient une boisson de plus en plus populaire. Concernant le whisky, celui-ci se serait largement diffusé dans les années 1740, dans plusieurs États. On trouvait alors plusieurs brasseries et petites distilleries à travers le pays, mais rien d’exceptionnel par rapport à l’Écosse ou l’Irlande… Au début, ces whiskeys américains étaient souvent aromatisés et forts en bouche. Mais contrairement aux scotchs whiskys qui étaient (et le sont toujours) fabriqués à base d’orge, le whiskey américain se produit quant à lui à partir de seigle, une céréale adaptée au climat de l’Amérique du Nord.
En 1789, Elijah Craig (considéré par beaucoup comme le père du Bourbon) innove en utilisant du maïs dans la production de ses whiskeys et en faisant vieillir cette eau-de-vie dans des fûts de chêne carbonisés (un incendie aurait endommagé son moulin et ses fûts, au lieu de les jeter, il s’est demandé ce que ferait un vieillissement en fûts carbonisés). Ce nouveau type de whiskey est alors appelé Bourbon, en référence au comté de Bourbon situé dans le Kentucky (lui-même nommé ainsi en l’honneur de la famille royale française (dynastie de Louis XVI) qui avait soutenu l’indépendance américaine). Après une amélioration de la qualité du Bourbon whisky, et le développement des chemins de fer à travers le pays, le Bourbon gagne rapidement une popularité certaine.
La prohibition, entrée en vigueur en 1920, interdit toute production et vente d’alcool dans tout le pays. On pourrait alors penser que l’industrie du whiskey américain allait immédiatement cesser, et pourtant, cet amendement produit tout l’effet inverse ! Des milliers de personnes se mettent à distiller clandestinement leur alcool dans des boulangeries, dans l’arrière-boutique des laveries, etc. créant des centaines de distilleries clandestines partout dans le pays. La fabrication d’alcool étant interdite dans le pays, la qualité des eaux-de-vie ainsi produites était d’une très mauvaise qualité, puisqu’il fallait les produire rapidement et le vieillissement n’était pas vraiment possible. On voit alors des tentatives d’assemblages de plusieurs eaux-de-vie se faire afin de rendre la consommation de celles-ci plus agréables.
Après la fin de cet épisode, la production d’alcool est de nouveau autorisée, et l’industrie du whiskey se relance et se consolide. En 1964, le Congrès américain reconnaît officiellement le Bourbon whisky comme « produit distinctif des États-Unis » inscrivant ainsi ce whisky directement dans la culture américaine. Aujourd’hui, les États-Unis s’imposent comme un acteur majeur dans l’industrie du whisky et compte de nombreuses distilleries de renom grâce à la production de leurs whiskeys à base de seigle ou de maïs.
Le saviez-vous ? Pour différencier leurs whiskys du scotch, les Irlandais et par la suite les Américains ont décidé d’ajouter un -e au terme whisky, c’est pour cette raison que l’on parle de whiskey américain ou irlandais, et de whisky écossais, japonais, etc.
Dans le marché des whiskeys américains, on trouve la plupart du temps trois céréales principales : le maïs, le seigle et l’orge maltée. Ces trois céréales sont souvent mélangées entre elles (comme dans le célèbre whiskey Jack Daniels).
La distillerie Eigashima Akashi se situe dans la préfecture de Hyogo, limitrophe de celle d’Osaka. Le climat y est similaire. C’est la première distillerie à avoir obtenu la licence pour la production de whisky. Également la distillerie Nishinomiya se situait dans la préfecture de Hyogo, aujourd’hui arrêté, elle s’est reconvertie dans le brassage de la bière.
La plupart des whiskeys américains sont distillés dans des alambics à colonne, qui permettent de produire des eaux-de-vie à haut degré d’alcool, de faire une distillation en continu (contrairement au pot still, où l’on est obligé de vider et de nettoyer l’alambic après chaque distillation), mais aussi de récupérer les vapeurs volatiles. On trouve aussi de la distillation en pot still dans certains cas.
La grande majorité des whiskeys américains ont un vieillissement en fûts de chêne neufs. Ceux-ci sont souvent carbonisés afin de développer davantage d’arômes boisés, mielleux et de vanille. Pour certains types de whiskeys américains comme le Bourbon par exemple, il est impératif que ces fûts soient neufs.
Au niveau de la réglementation sur la distillation, la plupart des whiskeys américains doivent être distillés à au moins 80% ABV (Alcool By Volume). Pour la mise en fût, le whiskey doit titrer à un maximum de 62,5% ABV. Pour l’embouteillage, pour obtenir l’appellation whisk(e)y, le whiskey doit être embouteillé à 40% ABV minimum.
Ensuite, il existe plusieurs règlementations spécifiques en fonction du type de whiskey produit (composition, vieillissement, origine, distillation).
Le bourbon est sans doute le whiskey le plus emblématique des États-Unis. Pour produire du bourbon, il est impératif de respecter une réglementation bien précise. Ce type de whiskey doit être produit à partir de 51% de maïs minimum. D’autres céréales (orge et seigle) peuvent être utilisées dans la production du bourbon. Pour la distillation, le bourbon est généralement distillé à l’aide d’un alambic à colonne à faible concentration. Enfin, le bourbon doit être vieilli en fûts de chêne neufs carbonisés. Contrairement à une croyance populaire, on peut produire du bourbon partout dans le pays (États-Unis). En revanche, c’est bien dans la région du Kentucky que la production de bourbon est la plus élevée.
Ce type de whiskey comporte des arômes complexes de maïs, de céréales, de fruits, de vanille et de noix de coco.
Dans notre cave, nous proposons d’essayer le Evan Williams White Label, un bourbon aux notes de vanille, de caramel et de sucre brun brûlé.
Le rye whiskey est produit de la même manière que le bourbon, seule sa composition diffère. Le rye whiskey doit être produit avec une base de seigle (51% minimum), ce qui donne à ce whiskey des arômes épicés et poivrés.
Dans notre cave, nous proposons d’essayer le Rittenhouse rye, un rye whiskey au profil riche et complexe avec des arômes de seigle, de caramel, d’oranges et d’épices.
Comme son nom l’indique, le Tennessee whiskey doit être produit dans l’état du Tennessee. Comme le bourbon, le Tennessee whiskey est généralement distillé en alambic à colonne, avec 51% de maïs minimum (l’orge et le seigle peuvent aussi être ajoutés dans la composition), et il doit être vieilli dans des fûts de chêne neufs carbonisés. La principale différence entre ces deux types de whiskeys réside dans le fait que le Tennessee whiskey doit être filtré avec un filtre à charbon d’érable avant d’être mis en fût de chêne. Le charbon utilisé élimine certaines impuretés et contribue à donner au spiritueux un caractère plus doux (attention, ce procédé n’a pas pour but d’ajouter des saveurs au whiskey). Contrairement au bourbon, le Tennessee whiskey doit être distillé et vieilli dans l’État du Tennessee.
Le corn whiskey doit comporter au minimum 80% de maïs dans sa composition. Le reste peut être composé d’autres céréales. Contrairement au bourbon, ce type de whiskey peut être vieilli dans des fûts de chêne ayant déjà servi ou non traités. Le vieillissement du corn whiskey est généralement court. Son goût est souvent plus doux et plus sucré que les autres types de whiskeys américains en raison de sa forte teneur en maïs.
Dans notre cave, nous proposons d’essayer le Mellow Corn 100% straight corn whiskey, un corn whiskey crémeux et gras en bouche avec des notes fruitées et de pommes caramélisées.
Nous commençons avec un straight bourbon produit par la célèbre distillerie du Kentucky : Heaven Hills. Ce whiskey est composé de 78% de maïs, 12% d’orge et 10% de seigle, et est vieilli entre 4 et 5 ans. La particularité de ce straight bourbon est qu’il est un Bottled In Bond. Pour faire simple, afin d’obtenir cette appellation spéciale, le whiskey doit être fabriqué par un seul distillateur, dans une seule distillerie au cours d’une seule saison de distillation, il doit être vieilli au minimum 4 ans dans un entrepôt sous contrôle fédéral, et aucun additif n’est autorisé (sauf l’ajout d’eau pure pour ajuster le degré d’alcool).
Le Evan Williams White Label se distingue par son profil riche avec des arômes de vanille, de caramel et de fruits noirs confits au nez, des saveurs de vanille, de caramel, de sucre brun brûlé ainsi qu’une pointe de poivre noir en bouche, et une finale sèche et longue.
Pour le second whiskey américain de cette sélection, nous vous proposons un second straight bourbon. Le Rebel 100 Proof est produit à partir de maïs, de blé et de malt et est vieilli 4 ans en fûts de chêne brulés. Pour l’anecdote, le bourbon rebel a inspiré le rockeur Billy Idol qui serait tombé amoureux de ce produit et aurait intitulé son deuxième album « Rebel Yell » en 1983 en hommage à cette marque de whiskey.
Ce whiskey gourmand se distingue par des parfums de miel, de caramel et de vanille au nez, ainsi que par des arômes de caramel et boisés rendant ce whiskey doux et rond en bouche, mais aussi par sa finale intense et chaleureuse présentant un mélange d’épices très intéressant.
Pour terminer notre sélection, nous vous proposons un autre whiskey de la distillerie Heaven Hill, mais cette fois-ci, il s’agit d’un rye whiskey. Pour ce whiskey aussi, il s’agit d’un Bottled-In-Bound. Très apprécié par les amateurs de seigle, le Rittenhouse Rye se distingue par des touches de chêne et d’épice au nez, un profil riche et complexe avec des arômes de seigle, de caramel, d’orange et d’épices en bouche et une finale longue, sèche et épicée.
Tout d’abord, pour choisir le whiskey américain qui vous plaira le plus, il faut connaître les principaux types de whiskeys américains (Bourbon, Rye, Tennessee, corn whiskey). Ils vous donneront un premier aperçu du profil de ces whiskeys, et en fonction de vos préférences personnelles, il sera alors plus facile pour vous de choisir votre bouteille.
Pour résumer grossièrement, si vous aimez les saveurs douces et sucrées, partez plutôt sur un bourbon ou un corn whiskey, si vous aimez les profils épicés et robustes, essayer plutôt un rye whiskey, et si vous aimez les whiskeys avec un profil fumé, un Tennessee whiskey peut être un bon choix.
Plusieurs autres facteurs sont importants à prendre en compte lorsque l’on choisit sa bouteille de whiskey :
Pour se faire son propre avis, rien de plus simple, nous proposons deux coffrets de dégustation de whiskeys Américains. Une bonne façon de tester plusieurs types de whiskeys américains sans trop dépenser !
Pour déguster le whiskey américain, il faut utiliser la même méthodologie que pour n’importe quel autre spiritueux. On privilégie donc un endroit calme, sans facteurs pouvant nous gêner. Nous recommandons d’utiliser un verre tulipe (base large pour aérer le liquide, col resserré pour concentrer les arômes vers notre nez), afin d’analyser correctement le whiskey de notre verre. Ensuite, on étudie la robe, le parfum du whisky (le nez), ses arômes en bouche, et sa finale.
Lorsque l’on déguste un whiskey, nous déconseillons d’y ajouter de la glace. Celle-ci va supprimer certains arômes du whiskey et va trop le diluer. En revanche, si vous désirez simplement apprécier votre whiskey sans l’analyser, libre à vous d’y ajouter une petite quantité de glace si vous le souhaitez !
La région la plus emblématique et reconnue pour sa production de bourbon est celle du Kentucky. Son eau calcaire et son climat sont deux facteurs clés pour obtenir des conditions idéales afin de développer les arômes distinctifs du bourbon.
Le Tennessee est la deuxième région majeure de production de whisky des États-Unis. Le plus célèbre représentant de cette région est sans doute Jack Daniel, une marque de whiskey reconnue dans le monde entier.
Il existe plusieurs autres régions de production de whiskey aux États-Unis, on trouve notamment du whiskey dans l’Indiana, le Vermont, l’Illinois ou encore l’Iowa.
Ces dernières années, avec l’essor des micro-distilleries, on trouve de nombreuses micro-distilleries implantées dans les grandes villes comme San Francisco ou New York.
Un whiskey américain est forcément produit aux États-Unis, selon une réglementation bien précise. Plusieurs types de whiskeys américains sont possibles, chacun possédant son propre cahier des charges définissant des règles bien précises quant à leur processus de production.
La marque de whiskey américain la plus réputée au monde serait Michter’s, une marque située en Pennsylvanie. En 2023, Michter’s était positionnée numéro un de la catégorie Top Tendance des marques de whiskeys Américain selon la sélection de Drinks International.
Des marques comme Jack Daniel’s, Jim Beam, Evan William ou Maker’s Mark sont aussi reconnues à l’international pour leurs whiskeys.
Les États-Unis comptent plusieurs distilleries reconnues internationalement. Parmi elles, nous pouvons citer :
Le bourbon est composé à 51% de maïs minimum. Le rye whiskey est composé 51% de seigle minimum. Le Tennessee est lui aussi composé de 51% de maïs minimum, mais il doit être uniquement produit dans l’État du Tennessee, et il possède une étape supplémentaire qui consiste à filtrer le whiskey avec un filtre à charbon.
Ces trois types de whiskeys doivent répondre à une réglementation bien précise (composition, distillation, vieillissement, etc.).
Impossible de déterminer avec conviction lequel de ces deux whiskys est le meilleur. Tout dépend des goûts personnels de chacun. Ces deux pays proposent des profils de whiskys très différents, à commencer par la matière première qui compose ces whiskys. En Écosse, la céréale majoritairement utilisée est l’orge maltée, tandis qu’aux États-Unis, on trouvera du maïs, du seigle et de l’orge.
Pour vous procurer un rapide aperçu, en général, le scotch (whisky écossais), se distingue par sa complexité et ses notes riches en bouche (tourbe, fruits, miel), idéal pour une dégustation pure. Le whiskey américain est souvent plus direct, sucré ou épicé avec des notes de caramel et de vanille. Ils sont idéals à déguster en cocktail et sont plus accessibles que le scotch (bien que la plupart des whiskeys américains se prêtent à merveille à la dégustation pure, et que l’on peut trouver des whiskeys américains haut de gamme).
Quoiqu’il en soit, ces deux pays fournissent des whiskys de très bonne qualité et très appréciés par les amateurs de whisky et que ce soit un scotch whisky ou un whiskey américain, vous trouverez forcément un profil adapté à vos attentes.
Pour devenir un vrai connaisseur en whisky (écossais, américain, japonais, irlandais, etc.) nous proposons des box abonnement whisky de 3 ou 6 bouteilles (au choix) à recevoir chez vous pour une dégustation à partager en solo ou en duo.
Pour terminer, nous rappelons que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
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