PROCHAIN Départ de colis : lundi 13 MAI 2024
🥇 Elu n°1 des Meilleurs Calendriers de l’Avent Whisky 2024 🏆
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Le degré d’alcool joue un rôle crucial lors d’une dégustation de whisky. Un taux d’alcool élevé (supérieur à 50%) peut intensifier les arômes du whisky, notamment ceux réalisés à partir de malt et vieillis en fûts de chêne. En fonction des whiskys, il est possible que certains d’entre eux qui sont haut en degré d’alcool soient désagréables à déguster lorsque l’on débute. Mais des whiskys de bonne qualité peuvent être haut en degré d’alcool et doux en bouche. Tout dépend du processus de production du whisky dégusté.
En revanche, un degré plus faible permet d’adoucir les saveurs et de rendre plus agréable une dégustation (le whisky est moins fort en bouche).
Un whisky avec un degré d’alcool équilibré reflète tout le savoir-faire d’une distillerie. Un trop fort degré d’alcool sera désagréable en bouche, un degré d’alcool trop bas limitera la qualité du whisky dégusté. Certains producteurs proposent des whiskys cask strength, aussi appelés brut de fût, qui sont des whiskys embouteillés à leur degré naturel de sortie du fût. Ils ne sont pas réduits avec de l’eau, et titrent en général entre 40%, le minimum légal pour être un whisky, et 65%. Ce type de whisky permet de découvrir le whisky sous sa forme brut et d’apprécier pleinement la qualité de celui-ci.
Le degré d’alcool ne détermine pas à lui seul la qualité d’un whisky. Le type de fûts utilisé, la période de vieillissement, la méthode de distillation de céréales et la qualité de ces matières premières (souvent des céréales maltées par exemple) utilisées sont tout aussi essentiels.
La dilution est une étape importante de la mise en bouteille du whisky. Les whiskys réduits à 40% d’alcool sont plus légers et plaisent à un large public (débutants et connaisseurs). Cette étape est déterminante dans la qualité du whisky embouteillé puisqu’une trop grande dilution, compromettra fortement les saveurs et les arômes de celui-ci.
Le degré d’alcool du whisky est déterminé lors de la distillation. Qu’elle se déroule dans un alambic à colonne ou traditionnel (comme un alambic charentais par exemple), le taux d’alcool est ajusté en fonction des objectifs de production des distilleries. Une distillation en alambic traditionnel produit des whiskys aux arômes plus riches et plus concentrés. Une distillation en alambic à colonne produit des eaux-de-vie à plus fort degré d’alcool avec une intensité aromatique moindre.
Avant la mise en bouteille, le whisky est généralement dilué avec de l’eau pour atteindre le taux d’alcool désiré par le producteur (souvent entre 40 et 50%). Cette étape va permettre d’uniformiser le whisky et de le rendre plus accessible à la consommation.
Dans la période de vieillissement, le degré d’alcool des whiskys évolue fortement. Lors de ce processus, un échange va s’effectuer entre l’eau-de-vie et le bois du fût de chêne, et au fil du temps, une évaporation va avoir lieu. Cette dernière est appelée la « part des anges », c’est grâce à ce procédé que vous pouvez observer de grandes taches noires sur les distilleries ou chais de vieillissement, c’est le signe que de l’alcool est en train de vieillir, et c’est cette part des anges qui produit de petits champignons qui donnent cet aspect noir sur les murs.
Les types de fûts utilisés jouent un rôle important dans la concentration du degré d’alcool. Les fûts de premier remplissage, comme ceux utilisés dans certains scotch whisky, peuvent donner davantage de saveurs et accélérer l’évolution du taux d’alcool. Les fûts de chêne américains ou européens vont participer à la structuration et à la complexité du whisky.
Après l’embouteillage, lorsque le whisky est dans sa bouteille en verre, le degré d’alcool n’évolue plus.
Pour en savoir plus sur la fabrication du whisky, nous avons écrit un article dédié à ce sujet.
Les whiskys standards comme un blended whisky ou certains single malts sont généralement embouteillés à un taux d’alcool autour de 40-45%. C’est un degré idéal pour une consommation équilibrée, offrant une bonne harmonie entre les arômes et la douceur. Les whiskys avec ce degré d’alcool permettent une expérience accessible et sont adaptés aux débutants (mais pour les connaisseurs aussi 😉).
Les whiskys haut-de-gamme, qu’ils soient issus d’une distillerie écossaise ou d’un autre pays/région (whisky breton, whisky irlandais, whisky américain, etc.) affichent un degré d’alcool plus élevé. Cette concentration permet de préserver davantage de saveurs et d’arômes complexes. Ces whiskys sont en général plus complexes et offrent une expérience de dégustation plus riche et complexe.
Les whiskys cask strenght ne subissent pas de dilution après leur vieillissement. Avec leur taux d’alcool dépassant les 50%, ils reflètent la puissance brute du whisky tel qu’il sort du type de fût où il a vieilli. Ces whiskys conviennent mieux aux amateurs de whisky expérimentés. L’ajout de quelques gouttes d’eau lors de la dégustation peut être pertinent pour révéler la complexité des arômes.
En fonction de votre profil et de vos envies, le degré d’alcool est un critère important à prendre en compte. Pour une expérience plus douce et équilibrée, privilégiez les whiskys standards avec un taux d’alcool compris entre 40 et 45%. Ceux-ci conviennent à un large public, y compris aux débutants, grâce à leur palette de saveurs accessible. En revanche, si vous cherchez un caractère plus marqué et une plus forte intensité, orientez-vous vers des whiskys avec un degré d’alcool plus haut.
Pour vous aider et vous donner une première piste de réflexion dans votre choix, les distilleries écossaises proposent souvent des gammes de whisky variées (single malt, blended whisky ou autre), au degré d’alcool tout aussi varié selon qu’il s’agisse d’un whisky de malt ou d’un whisky de grain.
En matière de spiritueux, qu’il soit du whisky, du rhum, du cognac ou du gin, il n’y a pas de science exacte. Ainsi, nous vous conseillons de tester un maximum de profils différents afin de comprendre lequel vous convient le mieux.
Pour plus de conseils pour mieux choisir votre whisky, lisez notre article dédié.
Le degré d’alcool d’un whisky se mesure en pourcentage volumique (% vol.), à l’aide d’un alcoomètre ou d’un hydromètre. Cette mesure se fait juste avant la mise en bouteille.
Parmi les whiskys les plus forts du monde, on trouve le Bruichladdich X4, un whisky écossais embouteillé à 92% d’alcool. Il est distillé quatre fois et est élevé sur la petite île d’Islay. Il serait si fort qu’il ne faudrait pas en consommer plus de deux cuillères à café.
Le degré d’alcool d’un whisky de qualité se situe en général aux alentours de 40° – 65°.
En ce qui concerne les whiskys à fort degré d’alcool, l’ajout de quelques gouttes d’eau peut être pertinent pour libérer les arômes. Un whisky plus standard peut être dégusté pur ou avec un glaçon. Attention toutefois, l’ajout de glace dans un whisky va avoir pour effet de neutraliser certains de ses arômes et de le diluer, nous vous conseillons donc de ne pas ajouter de glace lors d’une dégustation.
Maintenant que vous en savez un peu plus,
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